La mort plus qu'un travail, une passion!
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 Petit texte.

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kaaltem
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kaaltem


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Date d'inscription : 08/05/2006

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MessageSujet: Petit texte.   Petit texte. EmptyDim 14 Mai - 1:08

La pornographie, c'est avec les poils.


Il entra dans la pièce, un bouquet de glaïeuls à la main. Il faisait sombre et froid, mais il savait qu’elle était là, qui allait réchauffer son cœur et son corps. Déjà il pouvait sentir son parfum qui lui saisissait les narines, qui s’immisçait dans chacun des pores, ce parfum naturel et capiteux qu’il avait appris à connaître.
Il s’avança et déposa les fleurs.
Comme chaque jour, elle était allongée et l’attendait. Il s’approcha doucement pour ne pas la déranger et, comme chaque jour, il l’embrassa. Il posa sa bouche et doucement, si doucement, il força ses lèvres avec sa langue. Ils demeurèrent un long moment ainsi, immobiles, les yeux fermés tous les deux.
Il fit courir ses mains sur ce corps qui n’était recouvert que d’un voile. Leur amour suivait des règles très précises, tout un cérémonial destiné à exacerber les sens, à décupler leur passion. Tout un rituel ludique que renforçait la présence de ses parents, tout proches, et qu’il ne fallait surtout pas déranger. Il ôta le voile, joua avec le sein qu’elle lui présenta, s’attarda un moment sur cette taille fine et diaphane. Elle gardait les yeux fermés mais il savait quelle passion brûlait en elle. Il la sentit réagir quand il aventura la main sur la courbure de sa hanche.
Tout en continuant à l’embrasser, il se déshabilla et se présenta à elle, nu tel qu’au premier jour.
Il aimait la caresser, l’amener au bord du plaisir, au seuil du frémissement, sans que jamais elle ne passe le pas. Pas maintenant, pas tout de suite. Sous ses mains, elle se retourna, elle se cambra alors qu’il massait ses formes longilignes. Des deux mains, il suivit le chemin, sensible, qui partait de la nuque et descendait plus bas le long du dos, toujours plus bas, jusqu’à la naissance des cuisses. Il écarta les mains et se reposa sur les globes qui s’offraient à lui, sur ses fesses rondes et pâles qui se tendaient déjà. Il eut envie d’y plonger tout de suite ce qu’il avait de plus viril, mais non, pas tout de suite, pas encore.
Il continua à l’effleurer, flattant les cuisses, approuvant le galbe de ses mollets, embrassant ses chevilles et ses pieds.
Une fois de plus, tout doucement, il la retourna et la laissa reposer sur le dos. Il se pencha sur elle, passa les mains sous ses fesses et sans la brusquer la souleva jusqu’à pouvoir plonger son visage dans son intimité. Il savait qu’elle appréciait, même si, comme toutes les femmes, elle ne lui avouait pas, comme si les plus beaux actes d’amour devaient être passés sous silence. En levant les yeux, il la voyait, cambrée, la rondeur de ses seins haut perchés, la tête rejetée en arrière et les cheveux en désordre.
De longues minutes il resta à l’embrasser, à la mordiller, à la fouiller de la langue, là, où les lignes de son corps se croisent et s’ouvrent en même temps, jusqu’à ne plus rien ignorer de sa fragrance, de son goût, de cette saveur dont il savait capter toutes les nuances.
Il la reposa et, courbé sur elle, remonta vers on visage en continuant à la lécher, à l’embrasser, à la mordre, partout, sur le ventre, les seins, qu’il tenait en coupe dans ses mains, dans le cou, sue les épaules, derrière les oreilles, sur le front. Doucement, il lui écarta une jambe et plaqua sa main sur l’humidité où, quelque instants auparavant, il s’activait.
Puis il entra en elle, doucement, tout doucement, comme un bateau rentre au port au coucher du soleil, comme on rentre dans une église, avec respect. Il resta longtemps là, sans bouger, juste pour faire monter le plaisir et la passion, juste pour retarder le moment fatidique de cette explosion de soi. Puis vint la petite mort, ce moment où les corps redescendent du septième ciel comme les feuilles des arbres en automne.

Il la contempla un temps et déjà elle se reposait. Il posa un dernier baiser sur ses lèvres et la recouvrit de son voile.

Il se rhabilla, reprit les fleurs, entrouvrit la porte et attendit qu’il n’y ait personne dans la travée pour se glisser dehors. Le soleil le surprit, il mit ses lunettes noires et referma soigneusement derrière lui le caveau.
Il croisa une charmante vieille dame, venue rendre visite à feu son époux, à qui il offrit le bouquet de glaïeuls.
La journée commençait bien et il cracha un poil dans la rue.
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